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« Le château Boulart, construit à Biarritz par les architectes Louis Duc et François Roux à la fin du XIXe siècle, est à l’évidence un de ces manifestes : un unicum entre les unicums, un élément important de compréhension de l’architecture française de son temps. »
cl. Laroche, dans la revue Le Festin, n°61, 2007.
« Les concepteurs ne semblent préoccupés que par la composition – particulièrement élaborée, jouant avec brio à la fois du respect du plan en grille et de sa subtile transgression, de la balance entre symétrie et dissymétrie, par les effets de mise en scène spatiale et par l’écriture, délicate variation sur des modèles renaissants français. Le tout donne forme à un édifice qui ne le cède en rien à l’hôtel particulier ou au château, développant au rez-de-chaussée surélevé d’amples pièces de réception et reléguant les services dans le soubassement. »
cl. Laroche, dans tous à la plage ! villes balnéaires du xvIIIe siècle à nos jours, catalogue de l’exposition de la cité de l’architecture et du patrimoine, Liénart, 2016.
« Réalisée à la fin du dix-neuvième siècle, La Folie Boulart ne peut, pour l’abondance et la qualité de ses marbres, être comparée qu’à l’Opéra Garnier. »
J. dubarry de Lassale, auteur de Identification des Marbres, éditions vIAL, 2000.
« La Folie Boulart est exemplaire des édifices de qualité de la fin du dix-neuvième siècle : les meilleurs architectes, les meilleurs décorateurs, les meilleurs artisans y ont mis en œuvre les plus beaux matériaux de l’époque. »
J. dubarry de Lassale, auteur de Identification des Marbres, éditions vIAL, 2000.
«Cet ensemble de vitraux – le triptyque de l’esca- lier, la coupole et la chapelle – conçu par Oudinot est à double titre remarquable. D’une part pour sa qualité hors pair, qui en fait l’un des chefs-d’œuvre du vitrail civil français, d’autre part pour avoir été conservée dans son contexte architectural, ce qui est véritablement exceptionnel. L’ensemble vitré, situé plein ouest, est la pièce maîtresse du décor de l’escalier d’honneur. Lorsque les visiteurs accédaient à la chambre d’apparat située au premier étage pour y être reçus par les maîtres des lieux, ils décou- vraient cette grande composition de verre. Trois baies en plein cintre structurent l’ensemble, conçu comme un jardin de treillage peint en trompe-l’œil. »
A. duntze-Ouvry, dans La Revue de l’Art, juin 2016, doctorat E. Oudinot de la Faverie artiste-peintre verrier et le renouveau du vitrail civil au xIxe siècle.
« Ces mosaïques datent bien de l’époque de la construction du château. Les motifs sont ceux en vigueur dans les années 1880. Aucun doute à ce sujet. Au vu de la facture, elles ont été réalisées par des mosaïstes italiens, d’origine du Frioul et de Vénétie. À cette époque, ils étaient les seuls à pouvoir fournir un tel travail de qualité... Ces mosaïques sont magnifiques et je suis stupéfaite par leur état de conservation. J’ai rarement vu des mosaïques dans un si bel état de conservation. »
M. Andrys, auteur de Le renouveau de la mosaïque monumentale en France – un demi-siècle d’histoire, 1875-1914, Actes Sud, 2007.